Dûrskiann, l'Ombre Noire (terminée)

Nom : Dûrskiann

Surnom : L’Ombre Noire, souvent seul dénominatif pour ce voleur peu loquace, n’apparaissant que pour subvenir à ses besoins de richesse. Les seules choses que ses victimes puissent observer de cet être sont ses yeux ambrés, deux ilots isolés dans l’océan de ténèbres.

Sexe : masculin

Age : Jeune adulte : 96 ans

Alignement : neutre

Elément : Ombre, Esprit. Il n’usera de sa maitrise spirituelle que de manière à tromper les sens de son gibier. Le contrôle de l’élément Esprit lui est plus difficile que le maniement de l’Ombre, avec laquelle il entretient des rapports privilégiés.

Dieu vénéré : Appartient à la guilde des Murmures d’Irkalesis. Demeurant libre et indépendant, il ne participera à la vie commune de la compagnie qu’en cas de grande nécessité, nécessité déchargée la plus part du temps de façon autoritaire et menaçante par l’élite de la communauté. Cependant, il est plus ou moins soumis à cette guilde et ne pourra la trahir, les disciples ayant la main mise sur son existence. Dûrskiann dépend des bas-fonds de la hiérarchie des fidèles de la Corruptrice et ne possède aucune ambition de pouvoir. Il est un adepte fier et solitaire, servant sa divinité avec zèle, malgré son aversion pour l’autorité, étant en totale harmonie avec les principes de manipulation et de corruption.

Apparence :

Tout dans ce dragon malveillant suppose la vilénie de son être. De stature élancée et agile, fier en son cœur et dans son esprit, la sournoiserie se lit sur sa peau d’écailles fines où les reflets pales de la lune ne sont que des méandres nébuleux, des glyphes annonciatrices de malheurs. La fourberie luit sur ses ailes, glissant jusqu’au bout de ses griffes acérées et tortueuses, ornant ses membres, sa tête effilée et parant sa colonne vertébrale d’un collier acerbe. Le miroitement de sa haine se reflète dans l’ambre de ses yeux comme autant de lames mortelles. Sa tête est haute, son corps impose la perfidie dans laquelle se noie son âme. Pourtant la force habite bel et bien ce corps sinueux, se cachant dans de puissants muscles armant cet être de cupidité. Les ténèbres est son alliée, sa mère, tout en lui prône la puissance de l’ombre et de l’anarchie.

Histoire : Postes suivants

Capacité spéciale : Camouflage de l’aura magique. De part sa condition de voleur et d’assassin, le dragon noir s’est procuré une expérience dans l’art de la dissimulation non négligeable. Grâce à ses longues années de pratique, il a pu, en raison d’un entrainement acharné, cacher jusqu’à l’émanation de sa propre magie. Néanmoins, pour accomplir cette vilénie, il doit se trouver dans un état de concentration avancé et celle-ci ne peut que le couvrir des sens de ses futures victimes que durant un temps limité.

Caractère :
Dûrskiann n’apprécie guère la compagnie d’autres dragons. Néanmoins, il peut s’associer avec un ou plusieurs de ses frères dans un but précis et lucratif. En effet, il n’apporte que peu de considération envers ses congénères draconiques qu’il ne considère qu’à l’égal de méprisants cloportes. Sa condition de voleur le rend curieux, fouineur, dupeur et farouche. Ayant la sournoiserie comme principale alliée, ne vous fiez jamais à ses paroles surtout si celui-ci s’engage en quoique ce soit ; ses promesses ne sont que des coquilles vides. Il est assez habile au combat mais préfèrera l’éviter à tout prix, par quelques dérobades. S’il s’engage dans une quelconque bataille, c’est qu’il en connait les chances de victoire et quelle ne sont pas insignifiantes. En réalité, il a horreur de perdre et chaque échec sera pour lui un facteur de rancune qui peut tourner à l’obsession, jusqu’à ce que l’odeur du sang coulé emplisse ses narines. Si celui-ci est dans l’incapacité de combattre, il fulminera sa rancœur au fond de lui, attendant patiemment une quelconque vengeance. Etant un dragon solitaire, Dûrskiann ne supporte pas qu’on lui donne des ordres et à en horreur toute forme d’autorité. D’ailleurs il ne les exécutera pas s’il ne les trouve pas nécessaires pour ses intérêts personnels. Naturellement très méfiant, il est extrêmement rare que le jeune dragon donne sa confiance à l’un de ses congénères. Cependant, lorsque celle-ci est offerte, sa fidélité restera sans faille. Il est également à noter son côté sadique et perfide, aimant jouer avec ses proies avant de les abattre souvent aussi froidement qu’un crépuscule hivernal. De plus, il a une fâcheuse tendance à vouloir ce qu’il ne possède pas et il est prêt à tout pour l’avoir, agissant en véritable cleptomane. Il est considéré comme un voleur, un voleur de richesse mais également d’âme. Après avoir achevé ses proies et s’être longuement sustenter, il dévore le corps de ses misérables victimes afin d’effacer toutes traces de leur existence et, par la même occasion de s’approprier leur corps et leur essence vitale ; ce qui le plonge dans un état de béatitude des plus profond.
Le dragon noir ne renonce que rarement. Si un projet n’arrive pas à aboutissement c’est que le bien le plus précieux à ses yeux est sur le point de lui être soutiré, la vie. Et oui, après tout Dûrskiann est comme tous les autres dragons, il tient énormément à sa vie.

Défauts : rancunier, misanthrope, solitaire, fourbe, menteur, lâche, perfide, manipulateur, possessif, égoïste, cleptomane, cupide, roublard.
Qualités : dextre, rapide et agile malgré sa taille quelque peu imposante, silencieux, patient, observateur, calculateur.

Ce qu’il aime : - détrousser les voyageurs ;
- la liberté et l’indépendance ;
- être en compagnie des biens qu’il a dérobé
- jouer avec ses proies, dragons ou autres créatures
- il aime savoir qu’il a le contrôle sur ses semblables, posséder ce qui n’est pas à lui, objets ou créatures
- les endroits sombres et lugubres, laissant s’échapper une aura malsaine.
Ce qu’il n’aime pas : - revenir de chasse sans butin ;
- la compagnie d’autres congénères ;
- toute forme de hiérarchie et surtout tout ce qui se rapporte à l’autorité
- obliger de tuer alors qu’il n’a plus faim de violence
- la fatalité, ne pas être en mesure de contrôler ses actes, son existence
- Les longues étendues désertiques inondées d’une lumière cuisante, lui infligeant de terribles migraines.
- Les morts-vivants qu’il considère comme les déchets de la nature et des créatures des plus répugnantes.
- Ne pouvoir finir tranquillement son repas
-------------------------
Code du règlement : OK
Comment connaissez-vous le forum ? Par le maître des lieux.
Autre chose : Cela sera fait en tant voulu.

Hey, voilà Durski !
Welcomeuh ^^

Oh, re-bienvenue ^^

Bienvenue Durski ^^
Pour les éléments, tu n'es pas obligé de prendre que ténèbre ^^. Enfin, c'est toi qui vois...
Si Durski considére le vol comme une chasse, Ichta lui conviendrait bien. Après, tu n'es pas obligé non plus ^^

Amuse toi bien pour la finition de ta fiche ^^

S'il te tape, je le tape
En même temps c'est un peu mon devoir d'adorateur d'Ordéon ^^'. Mais bon je ne le ferai pas que par principe =)

Voici quelques modifications apportées aux rubriques suivantes : éléments, dieu vénéré, capacité spéciale et caractère. En ce qui concerne l’histoire, je la posterais à mon retour.
Et je tiens à préciser que la dragonne blanche est à MOI et que je ne supporterais pas que l’on me la pique. J’ai horreur de partager mes jouets !

Histoire :
Dans le froid glacial des premières nuits d’hiver, un bruit strident vint briser le calme serein qui régnait dans les imposantes plaines des terres d’Eissdan. Dans les renfoncements lugubres d’une écharpe rocheuse se nichait l’antre solitaire d’un couple draconique. Au sein des entrailles rocailleuses les plus abscondes se dressait majestueux, un nid ou triomphait une frêle créature poisseuse, frissonnante parmi les restes de coquilles vides. Seul ? Non, à ses côtés et le mirant d’un regard étincelant, une belle et impétueuse dragonne le protégeait de ses ailes sombres. De part et d’autre du couple se dandinaient six petits êtres aux écailles ténébreuses. Au loin, il scrutait dédaigneusement le spectacle qui se dressait devant lui, méprisable. Une large grimace s’étala sur le visage septique de Thôr. Eclairé par les premiers rayons de l’astre lunaire, le noble dragon aux écailles d’acier venait d’être père pour la septième fois. Au sein du foyer, une jeune dragonne s’afférait naïvement autour du nid qui abritait le nouveau-né. Cela en était trop, la descendance trop nombreuse deviendrait source d’infamie et de malheur pour le chef qu’il était.

Champion de Drackenshar, fondateur d’un bataillon d’adeptes de la divinité noire, il régnait désormais sur un vaste territoire qui s’étendait du littoral sud de l’île jusqu’à l’apparition des cimes enneigées des sommets orientaux de la chaîne montagneuse des Sombregrès. En son cœur, une cupidité farouche régnait. L’avidité de pouvoir emprisonnait ses sens et son esprit. Il devint rapidement le leader de la cohorte draconique, diffusant dans les rangs un vent de terreur. Nul ne pouvait rivaliser avec lui tant la cruauté et la tyrannie habitaient son âme.

En réponse à la destiné, le despote condamna sa moitié à une mort aussi tragique que violente. Elle, la source de sa colère, fini sa vie au plus profond des entrailles de la terre, laissant dans la plus grande détresse sa progéniture. Lui, maintenant maître incontesté de la cohorte, régnait sans partage sur le groupuscule. Le nid fut abandonné et le long voyage erratique commença. Et lui, méprisable petit être noir abscond, suivait péniblement la troupe endiablée, errant telle une ombre. Ils l’appelèrent Dûrskiann, l’ombre noire, celle qui rode, celle qui se cache dans les lieux les plus abjects.
Ainsi débuta l’exode misérable du jeune dragon noir, dans le sang et la souffrance.

***

Le crépuscule naissant flamboyait d’un millier de couleurs qui s’étalaient sur l’immensité herbeuse. Un nuage de teintes vibrait au rythme du vent qui glissait nonchalamment sur les pentes verdoyantes de la vallée luxuriante. Le spectacle de cette fin de journée était magnifique. De sa loge anonyme, il était au premier rang pour la mirer. Non, l’artisan de son trouble n’était pas le raz-de-marée de couleurs qui inondait le ciel, loin de là. Devant lui, à quelques pas seulement de son être, une petite créature blanche s’agitait avec empressement. Elle prédateur, pourchassant sa proie, elle virevoltait parmi les hautes herbes à la recherche d’un papillon aux reflets d’or. Les fines plumes qui l’enveloppaient étaient comme d’innombrables miroirs qui reflétaient les rayons ardant de l’astre solaire. Dans l’insouciance qui illuminait son joli minois, elle galopait, tantôt invisible, dissimulée par la végétation foisonnante, tantôt irradiée par la lumière mordorée. Son cœur battait la chamade, près à rompre sous le poids des sentiments qui l’assaillaient. Une si belle chose pouvait-elle exister ? Comment des yeux pouvaient-ils être si bleus, d’un bleu transcendant, désarmant. Et sans arme il était à la contempler, elle qui jouait joyeusement parmi les myriades de couleurs qui enchantaient ce jardin d’Eden. Sans nom est chahutait seule, solitaire, chasseresse. Sa danse effrénée l’hypnotisait, ses yeux, ses pensés, tout ce qui lui appartenait était parti valser avec la lumière, son contraire. Il n’était plus rien. Ses formes anguleuses se dessinaient harmonieusement dans l’éclat du jour finissant. Une si belle chose. Une si belle créature. Un si beau jouet. Oui, il voulait jouer avec elle, il voulait danser avec elle ; sa si belle créature. Ses membres se crispèrent devant tant de volupté, ils voulaient valser avec elle.

L’adorable rêverie fut anéantit par l’apparition impromptue d’une ombre. Sortant de sa torpeur avec consternation, le jeune dragon noir darda la vilenie qui s’était abattu sur sa si belle compagne onirique. Ses yeux s’arrêtèrent sur une immense dragonne aux ailes écarlates. Sermonnant la jeune impudente pour s’être trop longtemps éloignée de la troupe, la matriarche la ramena auprès des siens, loin, si loin que ses yeux ne purent discerner que d’éphémères contours diffus. Le spectacle était fini, et encore ses sens étaient embués. Cependant il savait une chose, elle sera à lui, pour lui et à lui seul !
Un mal aigu le frappa à la nuque. Il perçut un râlement rauque. Que quelques mots parvinrent à se graver dans sa mémoire engourdie : Horde de la chasseresse d’Ichta… dangereux… microbe. Son père le ramena à l’ordre. Lui aussi fut puni, sévèrement, abusivement. Ce fut la première et la dernière fois qu’il aperçu l’infante blanche, mais il en était sûr, cela n’allait pas durer. Elle sera à lui.

***

Il vécut une enfance forgée dans la douleur aussi bien physique que morale. Ses muscles et son esprit furent mis à contribution de la survie de la troupe. Les années passèrent impassiblement. Le dernier de la fratrie, loin des espérances de son père, était relégué au rang de chaire à canon lors des fréquents combats, bon à rien quotidiennement. Les perpétuelles échauffourées lui permirent néanmoins d’acquérir une dextérité et une rapidité au combat non négligeable de même qu’une maîtrise de l’ombre médiocre. Détruisant tout sur leur chemin, la fureur de Drackenshar se répandait sur les terres d’Eissdan. Pillages, tueries, Dûrskiann en fit son pain quotidien. La terreur s’étendait sur les plaines en même temps que le jeune dragon au regard d’ambre grandissait.
La solitude dans laquelle il s’accommoda le rendit associable, réservé et rancunier. Il ne pardonna jamais à sa famille de l’avoir exclu de la sorte, le mettant au simple rang de bétail draconique lors des multiples batailles contre diverses guildes.

Ainsi, ce fut contre ses frères d’arme que la mort survient, implacable. Le pouvoir avait plongé Thôr dans l’orgueil la plus malsaine, leader d’une horde, maître d’une milice, dieu d’un groupe. Le despote devient la cible des Sombrecoeurs, l’impie devint la proie du dieu chaotique. Pourchassés, traqués, le groupuscule fut à la fin anéanti lors d’un affrontement qui les opposa aux belliqueux champions de Drackenshar. Ce fut ainsi qu’il vit la fin de ses frères, tous tombé entre les griffes acérés des adeptes de la divinité malveillante. Le souvenir de leur regard livide, vidé de toute vie se grava au plus profond de sa mémoire. Réchappé du carnage qui avait perduré toute la nuit et souillé les étendues herbeuses, il se mit en d’éventuels rescapés. De nombreux corps jonchaient les terres désertiques. Plus de dragons mais des amas de chairs et d’os, des mares de sang se rependant sur les milles alentours. Le combat avait été terrifiant et des plus sanglants. Lui, misérable qu’il était, s’était réfugié dans un abri de fortune, ramassis de roches, il avait attendu, le cœur tendu la fin du massacre. Ses muscles avaient été de marbres, son esprit emprisonné dans la terreur qui l’annihilait. Il n’avait pas bougé lorsque des rugissements terribles faisaient trembler la terre, des cris horribles, des hurlements de douleur, les rires de la Mort s’étaient diffusés sur tout le champ de bataille, pouvant se rassasier des âmes déchues de ces dragons devenues siennes. Il marchait parmi les dépouilles décharnées de ses congénères, recherchant le souffle de la vie, les sifflements de l’agonie. Il les trouva, non loin d’un ruisseau. Un dragon aux écailles d’acier, maintenant peintes de sang, gisait, les membres postérieurs écrasés par le choc de la bataille. Une respiration tiède, malsaine, emprunte de l’ignominie de la souffrance se dégageait des narines fumantes et tachées de son père, grand maître de l’ombre, à ses pieds régurgitant son propre sang, mais encore en vie. Ses blessures quoique impressionnantes n’étaient pas encore mortelles. Pas encore…

Dûrskiann s’approcha de lui. Aux alentours les premiers relents morbides s’échappaient des charognes draconniques. L’usurpateur, à la vue du jeune impudent dénué de la moindre blessure se mit à fulminé sa haine envers ce bon à rien, ce lâche et ce traitre indigne de son rang et de son sang. Et oui il était ce dragon là, sans foi et à présent sans loi. A ces paroles, le dragon noir lui porta le coup fatal, coupant net la gorge du blessé. Nul ne devait être au courant de ses actes, de sa survie. Nul ne devait être au courant de son appartenance à la cohorte félonne. Le sang gicla, son visage était méconnaissable, vide de toute émotion. Il l’avait tué, lui, son propre géniteur et n’éprouvait aucune souffrance, aucune tristesse, rien. Seulement le gout de l’hémoglobine se rependant lentement dans le fond de sa gorge, si suave et si délectable. Son secret sera bien gardé, il est maintenant enfouit parmi les morts. Il était soulagé. Les acteurs de sa haine et de sa rancœur, les même qui l’avaient malmené durant tant d’insidieuses années étaient aujourd’hui à six pieds sous terre. Un sourire aliéné lacéra son museau effilé, les océans ambrés de ses yeux étincelèrent. Il était là, lui, encore plus vivant que jamais et le restera aussi longtemps que son dernier jour ne sera venu. Et il le savait, cela n’était pas à l’ordre du jour. Plus tard, il décela quelques survivants qui rejoignirent rapidement les autres membres du groupe. Et il parti, plus fort que jamais, à la découverte de sa nouvelle vie, loin de tout pouvoir et de toute autorité, une vie de liberté et de solitude, de la vie rêvée.

C'est lu Durski ^^ mes excuses pour le temps que j'ai mis, j'au eu beaucoup à faire ce soir (il y a quelques quêtes si ça t'interesse :p)

Fiche acceptée ! Tu peux poster quand tu veux